
Par Jeff King
Les entreprises, tout comme les gens, méritent la confiance qu’on leur accorde au fil du temps, année après année, décennie après décennie. Puis, parfois, au grand dam de tous, cette confiance est anéantie en quelques instants à cause d’une décision douteuse.
Prenons l’exemple de Volkswagen. Le voiturier était généralement reconnu pour ses véhicules bien pensés et dont le rapport qualité-prix était raisonnable et concurrentiel. À vrai dire, l’entreprise détenait un quasi-monopole sur le marché nord-américain des véhicules diésel. Les ventes progressaient et la marque possédait un noyau dur d’inconditionnels en plus de jouir d’un taux de migration enviable.
Vint septembre 2015. Après des mois d’enquêtes et d’investigations au cours du premier semestre de 2015 qui ont donné lieu à quelques rumeurs et provoqué tout au plus quelques sourcils froncés dans la presse spécialisée… Boum! VW a admis qu’elle avait développé et installé un logiciel qui lui permettait de tricher lors des tests d’émissions.
Le marché nord-américain du diésel a désormais complètement changé et il faudra vraisemblablement des décennies à VW pour s’en remettre complètement. Et c’est sans compter que les contrecoups que subira le reste de sa gamme de produits ne seront pas négligeables. La confiance a été ébranlée, affaiblie, sapée.
Mais, vous demandez-vous, pourquoi parler de Volkswagen dans un blogue sur la musique et le droit d’auteur? Parce que la SOCAN entretient avec ses membres et licenciés une relation privilégiée qui repose sur quelques valeurs-clés, mais d’abord et avant tout, sur la confiance. Vous nous accordez votre confiance afin que nous émettions des licences et distribuions équitablement et de manière transparente les redevances perçues. Nous avons la responsabilité de gérer les avoirs de l’organisation avec prudence.
Ces devoirs et obligations revêtent la plus haute importance pour nous tous à la SOCAN, car vous ne méritez rien de moins.